En Europe, le statut de l’ingénieur n’est pas uniforme et le titre d’ingénieur peut être réglementé ou non selon les pays. Parallèlement, les études qui mènent à la fonction d’ingénieur sont diverses mais comportent des similitudes.
En téléchargement, un tableau récapitulatif présente les diplômes et la durée des études d’ingénieur dans les pays européens : Tableau ingénieur par pays

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Cette page passe en revue des éléments sur la profession, le statut et les études de l’ingénieur à l’étranger, notamment en Europe.

Pour faciliter la mobilité des ingénieurs, une réglementation a été mise en place pour garantir les qualifications de ces professionnels au sein de l’UE. Elle a pour objet de faciliter la mobilité professionnelle de tout ingénieur au sein de cet espace européen. Même si la profession n’est pas règlementée dans son État d’origine, un ingénieur doit pouvoir travailler dans un autre État européen même si la profession y est là, règlementée. A condition toutefois qu’il puisse apporter la preuve qu’il a suivi les études adéquates dans son pays et acquis une expérience professionnelle dans ce champ.

La profession d’ingénieur est régie par la Directive 89/48/EEC. Les diplômés doivent avoir complété un cycle d’enseignement d’une durée au moins égale à 3 ans dans un établissement d’enseignement supérieur. Si la durée de la formation suivie est inférieure d’un an ou plus par rapport au pays où ils souhaitent obtenir la reconnaissance de leur diplôme, cet État membre peut exiger la preuve d’une expérience professionnelle au moins égale au double de cette différence entre les deux durées d’études (État d’origine et État d’accueil).

  • Des mesures de compensation sont appliquées (stages ou examen au choix) dès lors que l’ingénieur a suivi des études dans son pays d’origine d’une durée inférieure.
  • Mise en place d’une plateforme européenne commune, regroupant les critères à remplir pour obtenir une reconnaissance plus ou moins systématique au sein des États de l’UE.
L'international dans les études d'ingénieur en France

Cela commence par l’accent mis sur l’approfondissement d’une langue vivante, voire deux, dans les Écoles d’ingénieur françaises. En effet l’obtention du diplôme d’ingénieur, est désormais subordonné à un niveau en anglais, attesté par un score minimal obtenu à un test de langue correspondant au niveau B2+ du CECRL (par exemple TOEIC 750, TOEFL PBT 550, TOEFL IBT 213, FCE grade C).
On trouve aussi dans les écoles d’ingénieurs françaises, des cursus bilingues ou enseignés en langue étrangère.
Quoi qu’il en soit, toutes les écoles accréditées par la CTI (Commission des titres d’ingénieur) comportent une expérience à l’étranger (études ou stages) de 3 mois à 1 an, et de nombreuses écoles ont établi des partenariats avec des universités étrangères. A la fin de leurs études, les ingénieurs ont aussi la possibilité de s’intégrer à un Volontariat International en Entreprise (VIE) où ils sont les bienvenus pour mettre leurs compétences au profit d’une cause ou d’une population en demande de soutien et de développement.

Certains établissements se sont unis en réseau international pour mutualiser leurs actions pédagogiques et mettre leurs programmes en cohérence, afin d’assurer la préparation de doubles diplômes. C’est le cas de TIME (Top industrial managers in engineering) et du Réseau n+i.


Le titre d'ingénieur en Europe
Le Réseau européen pour l’accréditation des ingénieurs (ENAEE) a pour objectif d’améliorer et de promouvoir la qualité de formation des ingénieurs diplômés au sein de l’Espace européen de l’enseignement supérieur. Ce réseau accrédite les Agences délivrant le label EUR-ACE® (EURopean ACcredited Engineer), pour la France : la CTI. Une école étrangère peut demander une admission par l’État français – ce qui permet de se prévaloir du titre d’ingénieur en France – ou la délivrance du label EUR-ACE®

Engineers Europe (ex FEANI) est une Fédération d’ingénieurs qui réunit des associations de 32 pays européens. Pour développer l’identité professionnelle des ingénieurs et parler d’une même voix.

Cette Fédération met à disposition un index, permettant de trouver des études d’ingénieur en Europe accréditées par les Agences nationales autorisées. Lien vers la base de données de l’index.

Engineers Europe promeut la désignation Eur Ing comme un titre offrant la garantie de compétence des professionnels Ingénieurs en Europe. Cela a pour finalité de faciliter leur mobilité professionnelle et d’établir un schéma de reconnaissance mutuelle des qualifications.

Pour pouvoir obtenir ce titre, il faut remplir les conditions suivantes :

  • Études d’ingénieur d’au moins 3 ans, suivies dans une université ou un établissement d’enseignement supérieur comparable et reconnu par Engineers Europe,
  • Minimum 2 ans d’expérience professionnelle validée,
  • Au cas où les études et l’expérience cumulées seraient inférieures à 7 ans, la différence doit être complétée par des études, de la formation ou une expérience professionnelle au sein d’une des institutions agréées.

La Commission européenne ayant reconnu la désignation commune Eur Ing, un ingénieur qui a obtenu ce titre ne doit normalement pas passer d’examen d’aptitude, ni suivre une période d’adaptation préalable.

Le projet d’une carte professionnelle est à l’étude pour faciliter la mobilité européenne.

Des ressources européennes

ENQA : Association européenne pour l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur.

ECA : Consortium européen pour l’accréditation du « Certificate for Quality in Internationalisation » (CeQuInt) délivré à un établissement ou une formation.

EQAR : clé de voute du système d’assurance qualité dans l’enseignement supérieur européen.

Des partenariats mondiaux se mettent également en place (Chine, Inde) ; la CTI entretient des liens forts avec le niveau fédéral canadien et l’Ordre des ingénieurs au Québec, ce qui offre des possibilités de mobilité étudiante et professionnelle.


Ingénieurs en Europe

ALLEMAGNE :

Il est obligatoire de s’inscrire auprès d’une Chambre pour exercer comme ingénieur et utiliser le titre d’ingénieur consultant (« Beratender Ingenieur »). La reconnaissance des qualifications d’ingénieur est sous la responsabilité de chaque « Land ». Le titre « Ingénieur » est un titre académique attribué après avoir suivi un « Diplomstudium » à l’Université ou en « Fachhochschule » (Ecole). L’association des ingénieurs allemands VDI est composée de 126 000 ingénieurs et scientifiques. Tous ses membres sont diplômés ou officiellement reconnus comme tels. Jusqu’à 30 ans, ils sont considérés comme Juniors.

AUTRICHE :

Les ingénieurs doivent être inscrits comme « Ziviltechniker » ou « Ingenieurkonsultent » pour travailler.

Le site de la corporation des ingénieurs en Autriche : https://www.oiav.at

BELGIQUE :

La profession d’ingénieur n’est pas règlementée en Belgique.

Dans la Communauté flamande, la KVIV (Koninklijke Vlaamse Ingenieursvereniging vzk) est la seule organisation professionnelle représentant les ingénieurs – diplômés en 5 ans d’études suivies dans les universités de Flandres – qui sont habilités à utiliser le titre d’ingénieur.

En Belgique, on distingue deux catégories d’ingénieurs :

Les ingénieurs industriels spécialisés dans un domaine particulier (construction, chimie, électricité, mécanique, …) Ils sont tournés vers l’application des sciences industrielles à l’entreprise et sont formés en 4 années.

Les ingénieurs civils, plutôt formés en sciences fondamentales et sensibilisés à la recherche. Ils étudient 5 ans à l’université.

Lien vers les établissements de formation en Belgique (Flandres et Communauté française) : www.kviv.be/content/belgium

Dans la Communauté française, la Fédération Royale d’Associations Belges d’Ingénieurs Civils et Agronomes (FABI) joue le même rôle que la KVIV en Flandres.

Lien vers les établissements de formation en Belgique francophone (Communauté française).

DANEMARK :

Ni la profession d’ingénieur, ni l’utilisation du titre d’ingénieur ne sont protégées par la Loi au Danemark. Les études d’ingénieur sont règlementées par l’Université comme les autres cursus, après avis d’un Conseil consultatif. La Société des Ingénieurs Danois, n’a pas d’autorité officielle mais dispose cependant d’un grand pouvoir d’influence.

Lien vers les établissements de formation au Danemark

ESPAGNE :

Pour exercer comme ingénieur, il est obligatoire de s’enregistrer auprès des Corporations professionnelles reconnues par la Loi et protégées par les droits constitutionnels. Ces organisations professionnelles sont « el Colegio de Ingenieros » ou « el Colegio de Ingenieros Técnicos » ; il en existe pour chaque branche de l’ingénieur. Il existe également des sociétés expertes groupées en deux corporations nationales distinctes : Instituto de la Ingeniera de Espana (IIE) et Instituto de Ingenieros Técnicos de Espana (INITE). Toutes deux représentent les membres des corporations dans les affaires générales concernant la profession, à tous les niveaux, ainsi que la profession d’ingénieur auprès de « Engineers Europe ».

FINLANDE :

L’appartenance à la TEK (Association des ingénieurs finnois diplômés) est possible pour toute personne ayant validé :

– Un MSc in Engineering ou en Architecture à l’université.

– Un Master en Sciences (MSc) d’un autre domaine et ayant occupé un poste dans une branche technologique.

– Un diplôme équivalent au MSc obtenu à l’étranger, à condition d’avoir occupé un emploi technique en Finlande.

FRANCE :

La Commission des Titres d’Ingénieurs (CTI) est un organisme indépendant, chargé par la loi française d’évaluer toutes les écoles d’ingénieurs françaises (et étrangères sur demande) en vue de leur accréditation. Le répertoire français des Ingénieurs mentionne tous les ingénieurs diplômés, ainsi que ceux reconnus comme tels, ayant occupé un emploi d’ingénieur. La Société des Ingénieurs et Scientifiques de France est l’institution de référence.

Lien vers les établissements de formation en France.

IRLANDE :

La profession n’est pas règlementée. Pour utiliser le titre d’ingénieur, il faut passer par un examen professionnel et devenir membre de Engineers Ireland  (ex Institution of Engineers of Ireland). Les programmes d’études d’ingénieurs qui remplissent les conditions établies par Engineers Ireland dans le document « Accreditation criteria for engineering education » sont supposés satisfaire les exigences requises par l’institution qui enregistre les titres professionnels. L’éligibilité spécifique à un grade au sein de cette institution dépend de la qualification et de l’expérience acquise :

– Membre ordinaire (MIEI) : Diplôme d’ingénieur accrédité ou équivalent.

– Ingénieur certifié (CEng MIEI) : Diplôme d’ingénieur accrédité ou équivalent, 4 années d’études supérieures et d’expérience (minimum 8 ans) répondant à des critères fixés officiellement. Les candidats doivent passer un examen professionnel.

Lien vers les établissements de formation en Irlande.

ITALIE :

Pour pouvoir travailler, les ingénieurs doivent réussir un examen d’État et s’inscrire auprès d’un bureau local de l’Ordre des ingénieurs, ce qui leur permet de pratiquer certaines activités réglementées. L’autorité responsable est le Ministère de la Justice et l’organisation de la profession dépend du Conseil national des ingénieurs.

Lien vers les établissements de formation en Italie.

LUXEMBOURG :

Pour pratiquer de manière indépendante, il est obligatoire de s’inscrire auprès de l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs conseils (OAI), dont la mission officielle est de garantir l’application des droits et devoirs concernant l’intérêt public dans le cadre de ces professions. Tout architecte ou ingénieur consultant souhaitant exercer au grand Duché du Luxembourg, doit être inscrit auprès de cet Ordre.

Lien vers le lieu de formation (Université du Luxembourg).

PAYS-BAS :

La profession n’est pas règlementée. Cependant le titre d’ingénieur est protégé par la Loi. L’intégration à l’Institution royale des Ingénieurs des Pays-Bas (KIVI), est ouverte à tout diplômé ou étudiant (à partir de la 1ère année) des universités néerlandaises. Les études universitaires d’ingénieur s’étendent sur 5 ans ou 4 années pour le parcours professionnel. Les diplômés des universités technologiques reçoivent le Master of Science Ingenieur Ir et sont autorisés à utiliser le titre protégé « Ir » ; les diplômés universitaires du parcours professionnel reçoivent un Bachelor of Engineering et portent le titre d’Ingenieur Ing, également protégé. En qualité de membres de KIVI, ils ont tous le même grade.

Lien vers les établissements de formation aux Pays-Bas.

PORTUGAL :

Le titre et la pratique des ingénieurs sont règlementés au Portugal. Les étudiants ingénieurs doivent avoir obtenu un diplôme d’ingénieur, terminé une période de formation en stage et passé un examen d’admission. L’Ordre des Ingénieurs (Ordem dos Engenheiros – OE) a mis en place une accréditation des études d’ingénieur au Portugal. L’OE définit aussi des critères objectifs pour l’exemption de l’examen d’admission : ils sont basés sur le cursus d’études suivi, les moyens éducatifs, et les méthodes d’évaluation sous-jacents à l’accréditation. Les étudiants qui suivent les formations accréditées d’ingénieur peuvent être dispensés de l’examen d’admission par l’OE.

Pour pratiquer en qualité d’ingénieur et se prévaloir du titre d’ingénieur, il est obligatoire de s’inscrire auprès de l’OE, qui octroie le titre professionnel d’ingénieur et attribue les qualifications (Senior, Conseiller, Expert).

Lien vers les établissements de formation au Portugal.

ROYAUME-UNI :

La profession est règlementée par le Engineering Council (ECUK) au travers de 35 institutions habilitées siégeant à l’ECUK. Le Répertoire des ingénieurs comporte trois sections : Chartered Engineer, Incorporated Engineer, Engineering Technician. Ces titres, protégés par la Charte royale du Conseil des ingénieurs, ne peuvent être utilisés que par les personnes inscrites au Répertoire.

Chartered Engineers (CEng) : caractérisés par leur capacité à développer des solutions adaptées aux problèmes faisant appel, à l’innovation, à la créativité, au changement. Ils peuvent développer ou appliquer des nouvelles technologies, promouvoir le design, introduire des techniques de production plus efficaces, des concepts de construction ou de marketing, des services d’ingénierie nouveaux et des méthodes de management. Les ingénieurs certifiés sont de façons diverses engagés dans les activités techniques et commerciales et présentent des compétences relationnelles.

Incorporated Engineers (Ieng) : ils témoignent de capacités à agir de façon innovante et créative en faisant appel aux technologies actuelles. Pour cela, ils acquièrent et suivent l’évolution des technologies en développement et peuvent prendre en charge le design technique, le développement, la manufacture, la construction et la mise en œuvre. Il sont diversement impliqués dans le management technique et commercial et présentent des compétences relationnelles.

Engineering Technician (EngTech) : ils sont impliqués dans l’application de prouesses techniques et les procédures de résolution de problèmes d’ingénierie concrets. Ils supervisent la responsabilité technique et sont compétents pour faire preuve de créativité et de compétences à l’intérieur de champs technologiques définis. Ces techniciens professionnels en ingénierie contribuent au design, au développement, à la fabrication et la maintenance des produits, des équipements, des processus et des services.

Pour devenir CEng, Ieng ou ENGTech, un étudiant doit faire preuve de connaissances et d’engagement au travers de ses qualifications, ses expériences et stages et passer une évaluation sous forme d’une dissertation, d’un oral ou d’un examen. L’enregistrement comme CEng ou Ieng demande généralement un entretien professionnel mis en place par deux représentants agréés.

Lien vers les établissements de formation au Royaume-Uni.

SUISSE :

Il est obligatoire de s’inscrire au Registre suisse des Ingénieurs, Architectes et Techniciens pour pouvoir répondre aux appels d’offres de certains cantons. Les cantons francophones, Ticino et Lucerne, ont des pré-requis spécifiques. Il y a trois niveaux d’enregistrement :

A/ ETHZ, EPFL (Universités d’ingénieur), IAUG (École d’architecture),

B/ HTL/FH (ingénieur ETS, ingénieur HTL = Höhere Technische Lehranstalt, ingénieur STS),

C/ Eidg. Dipl. Baumeister et autres.

L’autorité qui examine les demandes est la Foundation of the Swiss Registers of professionals in engineering, architecture and environment.

Lien vers les établissements de formation en Suisse.


Ingénieurs hors de l'Europe

AUSTRALIE :

La formation nécessaire pour devenir ingénieur s’étend sur 4 années et doit être accréditée par Engineers Australia (ex Institution of Engineers). L’inscription en tant que membre est ouverte à trois catégories de professionnels : Professional engineers, Engineering technologists et Engineering associates. Des critères standards ont été définis qui permettent de reconnaître deux niveaux de compétence :

Niveau 1 : les ingénieurs professionnels titulaires d’un Bachelor Engineering en 4 ans, ou les ingénieurs technologiques avec un Bachelor of Engineering Technology en 3 ans, peuvent être admis comme membre, à condition de présenter une expérience d’au moins 3 ans dans un poste correspondant.

Niveau 2 : il combine le niveau 1, avec une pratique dans un champ donné d’ingénierie et une catégorie de fonctions. Cela revient au statut « Chartered ».

Lien vers les formations en Australie.

CANADA :

L’ingénierie est régie par des Corporations professionnelles gouvernementales. Seul l’Ingénieur professionnel (P. Eng) est autorisé à travailler comme ingénieur. Pour Engineers Canada (ex Conseil canadien des ingénieurs professionnels), la Licence requiert quatre étapes :

– l’obtention d’un diplôme accrédité,

– l’enregistrement comme ingénieur en formation (EIT ou MIT),

– l’expérience professionnelle sous forme d’un stage de 2 à 4 ans minimum,

– le passage d’un examen national de pratique professionnelle.

Lien vers les formations accréditées au Canada.

JAPON :

Les études d’ingénieur à l’université remplissent les besoins de formation fondamentaux des ingénieurs débutants. Un système d’accréditation (JABEE) a été établi en étroite collaboration avec les sociétés d’ingénierie. Le cursus de qualification de l’Ingénieur professionnel est défini légalement. Cela consiste en un examen de départ, au moins 4 ans de formation et de pratique (IPD), un examen final, l’inscription comme Ingénieur professionnel et la nécessité d’entretenir et de perfectionner ensuite ses connaissances par la formation continue. Les diplômés d’un programme d’ingénieur accrédité sont dispensés de l’examen initial. Les conditions et procédures sont compatibles avec certaines qualifications internationales comme APEC Engineer ou IMF International Engineer.

Lien vers les formations au Japon.

NOUVELLE ZÉLANDE :

Il existe un registre des Ingénieurs professionnels reconnus (« Chartered ») dont les compétences sont définies : plusieurs années d’expérience, estimation par rapport à de « bonnes pratiques » internationales. L’Institution Engineering New Zealand représente les ingénieurs de toutes les disciplines. Elle utilise une série d’outils d’évaluation des compétences (évaluation par les pairs) pour mesurer le degré d’accomplissement des compétences acquises dans chaque champ particulier. Il est nécessaire d’être CPEng pour pouvoir occuper légalement certaines fonctions. Être enregistré comme CPEng permet d’utiliser officiellement le titre d’ingénieur (« Chartered »). Pour cela, il faut avoir une qualification certifiée, reconnue par cette institution. Il faut aussi avoir 4-5 ans d’expérience comme ingénieur ou technicien.

Lien vers les formations en Nouvelle Zélande.

ÉTATS-UNIS :

Chaque État établit les règles d’entrée et de sortie pour devenir ingénieur, et régule et contrôle la pratique.