Le Japon est reconnu pour la qualité de son enseignement supérieur, qui fait partie des meilleurs d’Asie. Les infrastructures universitaires sont de qualité et utilisent de nombreuses innovations technologiques. De plus, il existe une reconnaissance mutuelle des études, diplômes et crédits entre la France et le Japon. La civilisation japonaise n’est semblable à aucune autre et c’est un pays sûr, offrant des services de santé de qualité et un réseau de transport moderne.
Dans l’enseignement supérieur, de nombreux partenariats franco-japonais ont été noués afin que les étudiants des deux pays puissent s’immerger et étudier dans un établissement partenaire. Ces partenariats ont été recensés et sont disponibles via -> ce lien.
Les diplômes d’enseignement supérieur au Japon
- Diplômes professionnels en 2 à 4 ans,
- Gabaku, l’équivalent de la Licence en 4 ans,
- Shushi, l’équivalent du Master en 2 ans,
- Hakushi, l’équivalent du Doctorat en 3 à 5 ans.
Les Universités : le Japon compte près de 800 Universités, nationales, publiques et privées (pour un peu plus de 600 d’entre elles). Elles proposent des cursus en 4 ans conduisant à l’équivalent de la Licence (Gabaku), ou en 6 ans pour les études de médecine, odontologie et sciences vétérinaires.
Les Graduate schools : proposent des cursus de second et troisième cycles. En 2 ans post Gabaku et équivalents au Master, et des Doctorats en 3 ans (Kakushi).
Les Junior colleges : proposent des cursus en 2 ou 3 ans principalement dans le domaine de l’économie, des sciences humaines, de l’éducation et de la sociologie.
Les Colleges of technology : proposent des cursus en 5 ans (voire 5 ans et demi) accessibles après l’équivalent de notre classe de troisième. Ils concernent donc des élèves de quinze à vingt ans. Les étudiants qui le désirent peuvent continuer leurs études pendant 2 ans encore et obtenir un Gabaku. L’accès à ce type d’établissement, pour les étudiants internationaux, est en général possible directement en troisième année. Sont concernés les domaines de l’ingénierie, de l’architecture et de la chimie. Pour plus d’informations consulter le site national des Instituts de technologie.
Les Special training colleges : préparent en 2 à 4 ans à des diplômes professionnels dans le domaine agricole, technique, paramédical, social, de l’éducation, du commerce, de la mode… Ils sont plus de 3000 établissements sur l’ensemble du territoire japonais, privés pour une écrasante majorité d’entre eux.
Le rythme des études :
Dans le système supérieur japonais, les cours commencent en avril et s’achèvent au mois de mars de l’année suivante. L’année est divisée en deux semestres : le premier, d’avril à septembre, et le second, d’octobre à mars. Il y a en général trois périodes de vacances : les vacances d’été (le mois d’août), les vacances d’hiver (de fin décembre à début janvier), et les vacances de printemps (de fin février à début avril).
Deux sites principaux pour se renseigner sur les études supérieures au Japon :
Pour rechercher des formations :
- http://www.jpss.jp/en
- Les Bachelors et les masters en langue anglaise
- Les doubles diplômes franco-japonais sur le site de l’Ambassade de France au Japon.
Pour une vision du système éducatif japonais dans sa globalité : la fiche de France éducation international.
Le Japon excelle dans les domaines des technologies de pointe : audiovisuel, mécatronique, robotique, systèmes connectés, recherche médicale…
Les Universités d’Aichi et de Yokohama sont renommées pour les études de médecine, l’Université métropolitaine de Tokyo pour les études d’architecture et l’Université internationale du Japon est reconnue pour ses MBA.
Il existe un accord entre la France et le Japon qui permet aux bacheliers français de s’inscrire à l’Université au Japon.
Pour intégrer le premier cycle universitaire, il est, dans la majorité des cas, nécessaire de passer un examen (obligatoire pour plus de 600 établissements au Japon) nommé EJU (Examination for Japanese University Admission for International Student). Ce test évalue la maîtrise de la langue japonaise, mais aussi en fonction de la demande de chaque établissement, le niveau en sciences, en mathématiques et la connaissance du Japon.
Il y a deux sessions : juin (s’inscrire en février/mars) et novembre (inscription en juillet). Il n’existe pas de centre d’examen en Europe.
En plus des résultats à ce test, sont demandés : le dossier scolaire et une lettre de recommandation de la part du chef d’établissement ou d’un enseignant. Il n’y a pas de procédure d’inscription centralisée, se renseigner auprès de chaque Université sur les procédures exactes et le calendrier.
Une fois retenu par une Université, l’étudiant reçoit une lettre d’acceptation et un « Certificate of eligibility » nécessaires aux procédures d’immigration.
En 2014, une convention bilatérale a été signée et propose, par exemple, que les étudiants japonais, dont la scolarité n’est pas sanctionnée par un « baccalauréat », puissent s’inscrire en première année de Licence en France sous certaines conditions, et que les titulaires d’une Licence française puissent être directement admis en Shûshi au Japon.
Consulter cette convention et voir les établissements universitaires signataires : lien
Plus d’informations sur le site de l’Ambassade du Japon en France pour l’obtention du visa.
Il y a trois types de frais :
- Les frais d’inscription : environ 150 € lors de l’envoi du dossier. Ces frais ne sont pas remboursables.
- Les frais d’admission : une fois accepté dans l’Université, une seule fois dans le cycle (première année), environ 2400 € dans les Universités nationales, et 3300 € dans les Universités publiques locales (mais peut être à verser en début de chaque cycle).
- Les frais de scolarité : pour les Universités nationales et publiques locales, ils tournent autour de 4500 €/an. Cela peut monter jusqu’à 32 000 € pour des études de médecine en Institut privé.
Pour les Instituts de formation professionnelle les frais varient de 7 500 à 11 300 €.
Pour les Junior Colleges : de 6 900 à 9 900 €.
Pour les Instituts supérieurs de technologie : autour de 2 000 €.
Pour des cours de langue japonaise : entre 3 400 et 6 300 € pour une année.
Il existe plusieurs types de bourses :
- Des bourses d’excellence délivrées par le Ministère de l’éducation japonais (Monbukagakusho MEXT) : Pour des étudiants en langue et civilisation japonaises (LEA et LLCER). L’annonce de la candidature a lieu en décembre et la date limite de soumission du dossier en janvier ; l’examen et l’entretien en février, pour un départ en septembre de l’année suivante : plus d’informations – Pour des études de Master et Doctorat : plus d’informations,
- Des bourses offertes par les Universités elles-mêmes, notamment celles qui sont regroupées sous l’appellation « Global 30 ». Les Universités peuvent également exempter de frais de scolarité. Plus d’informations sur leur site.
- La bourse Jiyuu Hugo Sarrade pour un séjour universitaire au Japon pour un étudiant scientifique, de niveau Master.
- Le programme JET – Il permet de travailler dans une collectivité locale au Japon pour aider aux échanges internationaux (CIR, un bon niveau de japonais est requis) ou d’enseigner le français ou l’anglais dans les établissements scolaires (ALT). Le nombre de postes à pourvoir est communiqué en janvier et la date limite de soumission du dossier sera en mars ; l’examen et l’entretien en avril pour un départ en août.
Plus d’informations sur les bourses : sur le site Jasso ou sur le site de l’Ambassade du Japon en France.
Il est possible de demander des chambres d’étudiants (certaines partagées à 2 ou 3, avec cuisine et salle de bain communes à l’étage). Se renseigner sur le site de chaque Université. Compter entre 250 et 500 € par mois en fonction du type de chambre et de l’Université.
Il existe aussi de nombreux logements étudiants privés. Compter entre 300 et 800 € en fonction des prestations. Certains proposent les repas.
Il est également possible de louer un logement privé non étudiant (option choisie par la majorité des étudiants japonais, plus de 70% vivent en dehors du campus). Mais il faut un garant japonais. Se renseigner auprès des Agences immobilières et de son établissement qui peut éventuellement apporter une aide.
76% des étudiants étrangers travaillent à temps partiel, en restauration, vente, enseignement…
Il est nécessaire de demander un permis de travail au Bureau régional de l’immigration. Un étudiant étranger ne peut travailler plus de 28 h par semaine.
Des pistes pour trouver un petit job :
- Se renseigner auprès des services compétents dans les Universités et Écoles,
- Chercher dans les journaux spécialisés comme Townwork ou Domo ! ou dans les journaux locaux comme Metropollis, Tokyo Notice Board, Kansi Flea Market,
- Se renseigner auprès de l’Agence publique pour l’emploi, service réservé aux étrangers : Hello Work (Harō wāku),
- A Tokyo : Tokyo employment service for foreigners,
- Des sites spécialisés :
En France
Certains lycées proposent des cours d’initiation au japonais en tant que LV3. Plus d’informations sur le site de l’Ambassade du Japon en France.
Des Universités proposent également des cours ou des études de japonais. Trouver des établissements en France qui enseignent le Japonais : lien.
L’Institut japonais propose des cours à Paris.
Il existe un test officiel de langue japonaise, le JLPT (Japanese Language Proficiency Test). Ce test peut être passé à Paris, Lyon, Strasbourg et Bordeaux. Voir la page suivante.
Au Japon
Il est possible d’intégrer un programme de langue pré-universitaire de 6 mois à 1 an pour apprendre le japonais à l’Université.
Le site de l’Association pour la promotion du japonais offre une base de données des établissements de formation à la langue japonaise. Recherche en fonction de différents critères comme la région, les tarifs…
Un autre site intéressant pour trouver des écoles de langue au Japon : www.studyinjapan.go.jp