Travailler au pair peut-être un moyen d’approfondir son niveau de langue dans une famille, tout en s’occupant d’enfants et en étant nourri, logé et rémunéré.
- Toute personne ayant entre 18 et 30 ans peut séjourner au pair dans une famille dans la plupart des pays (une dérogation peut être accordée pour la limite d’âge supérieure). L’âge minimum est abaissé à 17 ans dans les pays signataires de l’Accord européen de placement au pair (le Danemark, l’Espagne, la France, l’Italie et la Norvège).
- Elle participe aux tâches ménagères et à la garde des enfants.
- Son service ne doit pas excéder en principe 5 heures par jour, et 6 jours par semaine (avec au moins un dimanche libre par mois).
- Elle doit être nourrie, logée, blanchie, percevoir une petite rétribution dont le montant est spécifié dans l’accord écrit et bénéficier si possible d’une chambre individuelle.
- Elle a la possibilité de pratiquer librement sa religion.
- Elle dispose d’un temps suffisant pour suivre des cours de langue et se perfectionner sur le plan culturel et professionnel.
- Elle bénéficie des prestations sociales assurées par le pays d’accueil en cas de maladie, d’accident et de maternité.
- Le travail au pair est un vrai travail qui nécessite une vraie disponibilité.
- Une expérience antérieure auprès d’enfants est plus que souhaitable.
- Ne pas perdre de vue le fait que l’on passe beaucoup de temps auprès d’enfants petits, ce qui n’est pas toujours le meilleur moyen de s’améliorer dans la langue du pays.
- La qualité du séjour va beaucoup dépendre des relations qui s’établissent entre la famille et le jeune au pair. Attention aux déceptions !
- Une vraie autonomie et des qualités d’adaptation, de sociabilité et d’improvisation sont nécessaires.
- L’opportunité d’assister à des cours de langue est souvent possible sur place, voire prévue d’avance.
- Nécessité d’un accord écrit entre la famille d’accueil et la personne au pair. Cet accord fixe les droits et les devoirs du jeune et de la famille d’accueil. Il doit être signé par les deux parties au plus tard durant la première semaine du travail au pair. Un exemplaire est déposé auprès de l’autorité compétente du pays d’accueil ou de l’organisme qu’elle a désigné.
Le contrat peut être rompu en respectant un préavis de 2 semaines, ou immédiatement en cas de circonstances exceptionnelles.
Il existe maintenant beaucoup de sites qui proposent en ligne des offres de travail au pair. Il est possible de répondre directement à ces offres, mais attention, dans ce cas il n’y a pas de garde-fou. Si cela se passe mal c’est aux risques et périls du jeune ! L’avantage d’un organisme de travail au pair, c’est qu’il présélectionne les familles et connaît les us et coutumes des pays d’accueil. De plus il y a souvent un correspondant sur place, qui peut venir en aide en cas de difficultés, et proposer, dans la mesure du possible, une autre famille.
Un organisme sérieux va également aider à résoudre les obstacles administratifs à surmonter lorsqu’il s’agit d’obtenir le visa adéquat (pour les États-Unis par exemple).
- L’International au pair association a établi un code de conduite pour ses adhérents. Sur son site se trouve la liste par pays, des agences et associations qui en sont membres.
- Les organismes membres de l’Office national de garantie des séjours et stages linguistiques s’engagent sur les termes d’un Contrat Qualité qui a été élaboré en collaboration avec deux grandes Fédérations de parents d’élèves, la FCPE et l’APEL. Sur le site de l’Office, une base de données répertorie les organismes ayant satisfait à cette démarche qualité.
- L’Union française des agences au pair (UFAAP)
- Le site du Club Teli permet d’avoir accès à des offres d’emploi en ligne, et parmi elles beaucoup d’emplois au pair (pour une adhésion annuelle assez modique de 45 €), mais surtout au forum des membres qui est une vraie mine d’informations.
- Le site des jobs d’été en Europe du CIDJ ouvert chaque année à partir du mois d’avril.
- Le site du réseau européen pour l’emploi EURES
- Le Réseau jeunesse Eryica
2021
