9. Les questions pratiques
Une fois le terrain de stage trouvé, il est nécessaire de s’attacher aux questions pratiques pour pouvoir entamer son immersion dans les meilleures conditions.
On trouve dans les dossiers de l’expatriation du ministère de l’Europe et des affaires étrangères beaucoup d’informations sur les questions pratiques liées à un départ à l’étranger.
www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays
La plateforme de services en ligne du pôle emploi permet d’accéder à des serious games également très riches en informations sur les questions liées aux départs à l’étranger :
www.emploi-store.fr/portail/centredinteret/international
Il est aussi conseillé de consulter les sites des ambassades, les forums consacrés à l’expatriation…pour bien préparer son départ.
La carte internationale IYTC permet aux jeunes de moins de 31 ans de bénéficier de réductions dans de nombreux domaines (transports, restaurants, musées, sites historiques…) : www.isic.nl/
Le coût de la vie varie d’un pays à l’autre et dans un même pays d’une ville à l’autre. Comparer les prix sur certaines bases de données permet de préparer son budget en conséquence :
✓ www.lecoutdelexpat.com/
✓ ec.europa.eu/eures
✓ www.numbeo.com/cost-of-living/
Auberges de jeunesse : www.hihostels.com/fr
Il est compliqué de trouver un logement sans être sur place. Il est donc conseillé, dans un premier temps, de privilégier les alternatives de logement de courte durée (auberges de jeunesse, Youthhostels, pensions à la semaine, chambres chez l’habitant, couchsurfing).
De manière générale, il convient d’être vigilant sur la véracité des annonces, de ne pas envoyer d’argent directement et de vérifier la réglementation de la location.
Une fois sur place, les offices de tourisme, les annonces sur internet et dans les journaux, les sites dédiés à la colocation, les centres d’information pour la jeunesse sont autant de ressources utiles pour trouver à se loger.
Les résidences universitaires sont en général vides l’été. Si le stage a lieu à cette période, il est intéressant de prendre contact avec les services dédiés au logement étudiant.
Site d’annonces de logements pour les mobilités Erasmus : erasmusu.com/en/erasmus-student-housing
Uniplaces, service en ligne pour trouver un logement étudiant, partenaire du réseau ESN : www.uniplaces.com
Sites associatifs d’échange de chambres : https://studenjoy.com/logement/ ; www.swapnfly.fr
✓ En train : avec le Pass Interrail il es, lorsqu’on a moins de 27 ans, il est possible de circuler librement en 1ère et 2ème classes dans 33 pays en Europe et en Afrique du Nord, à l’exception du pays de résidence. En savoir plus sur www.interrail.eu/fr ✓ En car : les réseaux internationaux de certaines compagnies proposent des tarifs attrayants sous réserve d’avoir du temps : par exemples, Eurolines, GoEurope, Ouibus, Flixbus, Bus Blablacar… ✓ En avion : les compagnies aériennes proposent en général des tarifs réduits pour les moins de 25 ans. Les compagnies à bas coût, offrent également des tarifs intéressants au prix parfois de certaines contraintes de vol ou d’escale. ✓ En voiture : il est possible d’emmener sa voiture à l’étranger, sous réserve de remplir certaines conditions de permis, carte grise et assurance. Il est important de se renseigner en amont notamment dans les dossiers de France Diplomatie : www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/
Il existe de nombreuses formules pour voyager moins cher et pour obtenir des tarifs intéressants, il est toujours conseillé de réserver à l’avance. Les cartes de réduction et tarifs réduits pour étudiants peuvent également permettre de limiter les coûts : www.cartejeunes.fr
En participant aux frais de voyage, le co-voiturage est aussi un moyen peu onéreux de se déplacer : www.blablacar.fr
Avec la fin des frais d’itinérance mobile, les voyageurs européens peuvent téléphoner et envoyer des messages sans surcoût (hors des territoires d’exception). Il n’est donc plus indispensable de changer d’opérateur lors d’une mobilité en Europe.
Pour en savoir plus : europa.eu/rapid/press-release_IP-17-193_fr.htm
Pour l’international, il faut se renseigner sur les options proposées par les opérateurs en France.
Il existe également des cartes SIM internationales prépayées qui permettent de passer des appels depuis l’étranger. Elles ont l’avantage de limiter les crédits tout en étant faciles à recharger mais peuvent être assez onéreuses. Quant aux opérateurs présents à l’étranger, on peut les trouver dans la rubrique « communication » des dossiers de l’expatriation de France Diplomatie ainsi que des informations sur l’état du réseau téléphone et internet à l’international.
Il est aussi possible de rester en contact avec ses proches en communiquant gratuitement grâce à différentes applications mobiles comme : What’sapp (www.whatsapp.com), Skype (www.skype.com) ou Viber (www.viber.com)
Un compte en monnaie locale peut s’avérer nécessaire si le stage est rétribué ou s’il est effectué en dehors de l’Union Européenne. Dans l’UE, l’ouverture d’un compte bancaire est assez simple sous réserve de pouvoir justifier de son identité et de son domicile. Il est également possible d’ouvrir un compte en ligne, ce qui peut limiter les frais. Il peut être intéressant de connaitre les éventuels partenaires de sa banque à l’étranger pour bénéficier d’avantages.
Lorsqu’on conserve son compte bancaire en France, il est important d’informer son agence de son départ pour éviter tout désagrément entraîné par des opérations nombreuses effectuées à l’étranger. Les frais bancaires peuvent représenter une charge supplémentaire, il est donc important de bien comparer les différentes banques, traditionnelles et en ligne ainsi que les frais afférents aux retraits en liquide, aux paiements par carte et de se renseigner sur les garanties et assurances perte et vol des moyens de paiement.
Il existe aussi des cartes multidevises prépayées qui permettent de voyager à moindre frais : www.paytop.com
Dans un état de l’UE-EEE ou en Suisse, pour assurer la continuité de la prise en charge par la caisse d’assurance maladie locale, il est nécessaire de se procurer avant le stage la Carte Européenne d’assurance maladie (www.cleiss.fr/particuliers/ceam.html) en faisant la demande en ligne ou auprès de sa caisse d’assurance maladie.
La prise en charge ou non par la législation française des accidents du travail et maladies professionnelles dépend du montant de la rémunération du stage.
Le maintien de la protection sociale française en matière d’accident du travail est possible pour des stages effectués à l’étranger par des étudiants suivant une formation en France, pour une durée maximale de 12 mois à condition que la gratification soit inférieure ou égale à 15 % du plafond de la sécurité sociale.
D’autres conditions viennent s’ajouter : www.cleiss.fr/particuliers/partir/stage/autres.html
Si le stage est rémunéré au-delà de ce montant, c’est la couverture sociale locale qui s’applique. Si elle parait insuffisante, il est alors vivement conseillé de contracter en parallèle une assurance complémentaire auprès de la Caisse des Français de l’Etranger ou de sa mutuelle : www.cfe.fr/
Pour toutes les informations concernant la culture et les loisirs, consulter :
÷ les sites des alliances et des instituts français : www.fondation-alliancefr.org/ ; www.institutfrancais.com/fr
÷ les sites des offices de tourisme, un certain nombre est répertorié sur le site de l’Association Des Offices Nationaux Etrangers du Tourisme : www.adonet-france.fr/
÷ les portails et guides touristiques : www.routard.com ; www.lonelyplanet.fr , www.geo.fr/voyages