Se former en travaillant en Belgique est possible entre 15 et 25 ans grâce à l’alternance.
Entre 15 et 18 ans, 40% du temps du travail est consacré à l’école (ou au centre de formation) et 60% à l’entreprise.
Entre 18 et 25 ans, 20% à l ‘école (ou au centre de formation) et 80% à l’entreprise.
La liste des métiers concernés est longue (dans l’agronomie, l’industrie, la construction, l’Horeca -hôtellerie, restauration & cafés-, le textile…) et il serait difficile d’être exhaustif.

Conditions d’admission
Le candidat doit être âgé de 15 ans accomplis.

Durée
La durée normale d’un contrat d’apprentissage est de 3 ans. Elle peut être réduite ou prolongée. Il s’agit d’un contrat de formation à durée déterminée qui inclut une période d’essai de 3 mois.

Allocations
L’apprenti reçoit une allocation mensuelle qui s’élève à :
– 40% du RMMMG (revenu minimum mensuel moyen garanti) la première année (250,36€ au 01.01.2016)
– 50%  par mois du RMMMG pour la deuxième année (333,82 € au 01.01.2016)
– 58%  par mois du RMMMG pour la troisième année (433,96 € au 01.01.2016)
L’apprentissage est une formule de  » formation en alternance  » : l’objectif est l’apprentissage pratique d’un métier en entreprise, complété par une formation théorique générale et professionnelle dans un Centre de formation appelé CEFA.
En règle générale, les temps de formations théorique et pratique sont répartis comme suit :
– en 1ère année : 1 jour 1/2 de formation théorique et 3 jours et 1/2 de formation pratique par semaine
– en 2ème et 3ème années : 1 jour de formation théorique et 4 jours de formation pratique par semaine.
La formation pratique est assurée par un tuteur au sein de l’entreprise qui accueille l’apprenti tandis que les cours théoriques sont dispensés par des formateurs professionnels en activité. D’une durée en général de trois ans, l’apprentissage donne droit à des allocations. Il doit faire l’objet d’un contrat d’apprentissage conclu par l’intermédiaire d’un délégué à la tutelle entre le chef d’entreprise et l’apprenti.
Il est possible de suivre un apprentissage dans près de 200 métiers. Il faut pour cela trouver un patron-formateur, avec ou sans l’aide d’un délégué à la tutelle.

Le délégué à la tutelle
Le délégué à la tutelle a pour mission d’informer, d’orienter et d’aider toute personne qui souhaite conclure un contrat d’apprentissage ou une convention de stage, avec le souci de proposer la solution de formation la plus appropriée. Il établit un plan de formation avec chaque candidat en valorisant ses acquis et son projet professionnel. Le délégué à la tutelle est l’intermédiaire indispensable à la conclusion du contrat d’apprentissage ou de la convention de stage. Il est notamment chargé de tous les aspects administratifs : constitution et vérification des dossiers des parties, documents pour les allocations familiales, attestations diverses… Enfin, le délégué à la tutelle suit et veille au bon déroulement de la formation pratique en entreprise et assure une communication efficace entre les parties contractantes et les formateurs en centre. Il ne faut donc pas hésiter à le contacter pour une information ou un conseil.

– la présentation de l’apprentissage en Belgique dans chaque communauté linguistique : www.belgium.be

– site d’information utile sur l’apprentissage en Communauté française : www.ifapme.be

FOIRE AUX QUESTIONS – FAQ :

  • Etant français, puis-je suivre un contrat d’apprentissage en Belgique ?
Oui, cela ne pose pas de problème, à condition de suivre la totalité de la formation en Belgique : cours de formation et activité d’apprenti. Inversement, un Belge peut également effectuer son contrat d’alternance en France dans des conditions similaires. Dans ce cas, la règlementation du travail qui s’applique est celle du pays d’accueil.
  • Puis-je suivre une formation en apprentissage en Belgique avec une entreprise en France (ou l’inverse) ?
Non, ce n’est pas possible pour des raisons liées aux aspects juridiques du droit du travail, différents de chaque côté de la frontière.