Ce type de mobilité comporte d’énormes avantages pour le bénéficiaire en facilitant ses démarches administratives et la recherche d’établissements à l’étranger. Adossé à un cadre règlementaire et des partenariats déjà existants, il facilite la reconnaissance des acquis et offre des avantages financiers : octroi de bourses éventuelles et exonération des frais d’inscription dans l’établissement d’accueil (frais d’inscription à régler dans le pays d’origine).

Plusieurs programmes de mobilité existent dans l’enseignement supérieur. Le plus connu, Erasmus+ est accessible aux étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur ayant signé la charte Erasmus+.

Erasmus + : pour partir en Europe

Erasmus + permet à des étudiants cherchant une mobilité institutionnelle, de partir dès la 2ème année pour une mobilité d’études ou dès la 1ère pour une mobilité de stage, le plus souvent dans l’un des 27 États de l’UE, en  Islande, au  Liechtenstein, en Norvège et en Turquie ou parfois même plus loin, selon les accords signés. Il faut alors se rapprocher du Service des relations internationales de son établissement, pour connaître le calendrier et la procédure à suivre pour candidater pour le semestre ou l’année suivante. Une aide financière est associée au programme, pas de frais d’inscription dans le pays d’accueil, des bourses régionales et départementales possibles en complément, une aide à la mobilité internationale (AMI) accordée par le Ministère de l’Éducation nationale pour les étudiants boursiers sur critères sociaux (sélection par l’établissement).

Des informations et témoignages sur le site officiel du programme : Génération Erasmus+

Les principaux accords institutionnels pour partir hors Europe

Il existe de nombreux accords entre les Universités françaises et les Universités étrangères, permettant ainsi aux étudiants de partir un semestre ou une année entière, dans un cadre institutionnel, ce qui comporte de nombreux avantages.

Tous les établissements d’enseignement supérieur français ont des accords bilatéraux avec des Universités étrangères. Pour les connaître, il faut se rendre au Service des relations internationales de son École ou Université. La mobilité Erasmus+ hors Europe est possible mais il y a aussi des programmes plus généraux d’échanges comme le BCI, l’ISEP, la MICEFA ou le TASSEP par exemple, avec l’Amérique du Nord principalement.

Les cursus bi et tri nationaux

Suivre un cursus franco-étranger permet d’obtenir une qualification étrangère tout en gardant un pied dans le système éducatif d’origine. Il existe des cursus de plusieurs types qui mènent à :

  • Des diplômes conjoints : le programme d’études est le fruit d’un partenariat entre des établissements français et étrangers autour d’une thématique commune. Les établissements s’accordent sur les enseignements à dispenser et sur le diplôme validé.
  • Des double ou triple diplômes : l’étudiant suit un programme d’enseignement dans des établissements français et étrangers ayant scellé un accord qui aboutit à la fin à un double (parfois triple) diplôme. L’Université franco-allemande (UFA) et franco-italienne, ainsi que des consortiums d’établissements supérieurs en sont les principaux acteurs.
  • Des Masters communs Erasmus mundus : intégrés au programme Erasmus+, ces cursus de très haute qualité sont proposés par des consortiums d’établissements supérieurs. Ils débouchent sur des diplômes conjoints, double ou triple diplômes dans des domaines variés.

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