En Belgique, pour s’inscrire dans le 1er cycle de l’enseignement supérieur, il faut tout d’abord déposer une demande de reconnaissance du Baccalauréat auprès du Service des équivalences entre le mois de novembre (année précédant la rentrée) et le 15 juillet de l’année d’inscription. Cette demande est obligatoire pour toute inscription dans le 1er cycle, quel que soit le niveau (Bloc 1, Bloc 2 ou Bloc 3)
Avant de s’inscrire, participer aux journées portes ouvertes est vivement recommandé pour découvrir l’établissement et comprendre l’organisation des études. Elles ont lieu au printemps, généralement entre février et mai.
Dans la plupart des filières, les étudiants européens s’inscrivent administrativement entre le mois de juin et la fin août, dans la plupart des filières jusqu’au 30 septembre au plus tard (30 novembre pour le 3ème cycle ou lors de circonstances spécifiques). A la rentrée 2022, les droits de scolarité universitaires (minerval) étaient de 835€/an en communauté française pour les belges et citoyens de l’UE (175 à 350€ en Haute Ecole, 350 à 530€/an en école d’art ou conservatoire) et à 890€/an en Flandres néerlandophone. Ils peuvent être réduits selon les ressources du foyer fiscal. Le type d’enseignement (type court ou long) influence le prix de l’inscription. A ce montant, il convient d’ajouter le droits d’inscription complémentaires (DIC) (159 à 238€) et les droits administratifs complémentaires (DAC) de 836€ maximum. Pour les étudiants non-ressortissants européens, des droits d’inscription spécifiques viennent parfois en supplément (suivant la situation et le pays d’origine, le cursus d’étude visé).
Attention : pour pouvoir s’inscrire à l’université, en Haute école ou dans une École supérieure d’arts (ESA), il faut être finançable !
Que recouvre la notion de finançabilité ? Les établissements belges sont subventionnés à condition que leurs étudiants respectent certaines conditions. On dit alors qu’ils sont « finançables ». Généralement, les étudiants européens qui n’ont jamais été inscrits dans l’enseignement supérieur sont finançables s’ils maîtrisent la langue d’enseignement. C’est aussi le cas de ceux qui n’ont été inscrits qu’une fois dans l’enseignement supérieur –sous condition d’obtenir une équivalence du CESS bien sûr-.
Ceux qui ont déjà été inscrits deux fois dans la même filière d’études sont finançables sous certaines conditions :
– S’ils ont acquis au moins 75% des ECTS lors de la dernière année d’inscription,
ou
– S’ils ont validé 50% des ECTS cumulés lors des 3 dernières années passées en études (45 ECTS minimum) ou lors des 3 dernières années civiles,
ou
– S’ils se réorientent vers une autre filière.
L’échec à la présentation d’un concours en France à la fin d’une année d’études (PASS, prépa concours, …) est considéré comme ne validant aucun crédit.
Tout comprendre sur les conditions de « finançabilité » des étudiants à remplir : A partir de la rentrée 2023 -2024 pour les étudiants qui s’inscriront pour la 1ère fois dans le supérieur-, les règles de finançabilité évoluent :
les étudiants doivent réussir à valider les 60 ECTS du 1er bloc en 2 ans maximum et la totalité du bachelier (180 ECTS en 5 ans maximum).
Conséquences :
-> Un étudiant ayant passé deux fois le concours d’entrée aux écoles vétérinaires en France ne peut pas être candidat à la filière médecine vétérinaire en Belgique, même en 1ère année de Bachelier-> une année de préparation à un concours soldée par un échec est considérée comme une année d’étude ne validant pas de crédit ECTS.
-> L’abandon ou la non-présentation à un concours ou aux examens d’une épreuve est considéré comme un échec.
Un échec à une épreuve qui mène à plusieurs concours (exemple : l’année de PASS en France, qui ouvre l’accès aux concours de médecine, odontologie, pharmacie, maïeutique et kinésithérapie) vaut échec dans chacune des disciplines auxquelles mènent cette filière.
Dans le cas où un étudiant présente et réussit un concours spécifique, par exemple le concours de pharmacie, il n’est pas pénalisé dans cette filière mais sera considéré comme n’ayant pas réussi les autres concours dépendant de sa formation polyvalente.
Certains cursus prisés font plus rapidement « le plein ». Dans ces cas, les établissements mettent en place des règles d’inscription particulières mais sans concours (premiers arrivés, premiers inscrits par exemple). Cela peut notamment concerner les filières médicales ou para-médicales hors quotas (cf ci-dessous).
L’inscription en écoles d’art ou en filières d’ingénieur civil dépend de la réussite à des épreuves d’entrée spécifiques.
Enfin, par décret, certaines filières précises sont soumises à des quotas pour les « non-résidents » non belges (pour la définition du « non-résident », télécharger le fichier ci-dessous) : médecine, médecine vétérinaire, masseur-kinésithérapie, sciences dentaires, logopédie (orthophonie), audiologie. En dehors de médecine et sciences dentaires, il faut alors télécharger un dossier à compléter et à remettre avec les documents demandés. Ce dossier est parfois disponible tardivement, dans l’attente des textes légaux, vers la mi-juin, sur le site des établissements ou lors d’une période définie, précisée par l’établissement. Le dépôt du dossier compressé doit être fait personnellement en ligne (pas de délégation) au cours des 3 jours arrêtés (vendredi 19, lundi 22 ou mardi 23 août 2022). Un tirage au sort correspondant à 30% des inscrits de l’année précédente (mais 20% en médecine vétérinaire) est mis en place dès les premiers jours de septembre – sous contrôle d’huissier – si le nombre de dossiers de candidature déposés par les non-résidents excède 30% (ou 20%) du nombre total de candidatures. Les résultats seront disponibles sur les sites internet des établissements le 5 septembre 2022 à 18h au plus tard. Ce tirage au sort concerne aussi les éventuels candidats en 2ème ou 3ème année (BA2 et BA3) du 1er cycle. Si le seuil des 30% (ou 20%) n’est pas atteint, le tirage au sort n’est pas mis en place. Les écoles sont tenues d’indiquer le nombre de places disponibles avant les dates de dépôt du dossier. En médecine et sciences dentaires, le tirage au sort est remplacé par un classement des candidats non-résidents en fonction de leur niveau de réussite à l’examen d’entrée afin d’en conserver 15%.
Attention : quand la filière d’études requiert un tirage au sort à l’inscription et un examen en fin de 1ère année : sciences vétérinaires, la limite de 20% de non-résidents s’applique de nouveau après les résultats aux examens.
Il n’est pas possible d’être simultanément candidat sur 2 filières ou dans 2 établissements où s’applique le décret des non-résidents, que ces filières soient identiques (deux cursus en logopédie par exemple) ou différentes (ex : médecine et masso-kinésithérapie)
Pour vérifier si un étudiant est finançable : lien
FOIRE AUX QUESTIONS – FAQ